Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Fabien Assigana, acteur sociopolitique

 Les marchés africains sont inondés par  ces additifs alimentaires présentés sous forme de cubes. Ils sont devenus par la force des choses, le condiment le plus prisé par les ménagères aussi bien dans les campagnes que dans les villes. Les marques foisonnent et les plus connues sur le marché sont sans nul doute : Maggi, Jumbo, Baramousso, Adja, Doli, pour ne citer que celles-là. Elles sont déclinées très souvent, selon un goût particulier qu’on leur attribue à grands coups d’opérations marketing : poulet, oignon, poisson, etc.…

 Sans protection sérieuse, le consommateur africain est laissé à la merci de n’importe quel produit nouveau qui arrive sur le marché. Les fabricants et les distributeurs, usant et abusant du marketing, parviennent à faire gober  tout argument de vente, même des plus fallacieux parfois. Incapables de se faire une opinion exacte  sur la composition  de ces divers cubes, nos compatriotes, qui en raffolent désormais, ne savent rien des conséquences de ces produits sur leur santé. Mais des voix s’élèvent de plus en plus pour fustiger nos habitudes alimentaires qui laissent une place prépondérante à la consommation de produits dangereux pour la santé. Et le sens commun de soutenir qu’avant l’avènement de la consommation exagérée d’additifs alimentaires dont ces bouillons de cuisine, la santé de la population s’en trouvait nettement meilleure.

 « La génération des engrais et autres produits chimiques »

 En effet, on se gausse « de la génération des engrais et autres produits chimiques » parce qu’auparavant, l’espoir de vie était meilleure et même à un âge assez avancé, on ne se plaignait pas de certains maux comme actuellement où rares sont les personnes qui ne souffrent pas d’hypertension, de diabète, et autres maladies dès la cinquantaine sonnée. Même la couche juvénile n’est pas épargnée  dans ce lot de problèmes de santé. Chose plus grave, l’impuissance sexuelle, cause de nombreux divorces de jeunes couples, tend à devenir un problème de santé publique en ce sens qu’elle touche de plus en plus la frange juvénile de la population. Raison pour laquelle les médicaments aphrodisiaques, de la médecine moderne ou issus de la pharmacopée, s’arrachent comme de petits pains sur nos marchés. Les produits consommés étant pointés du doigt comme l’une des causes de cette situation, notamment le recours excessif aux cubes, il urge de poser le débat pour que l’on sache où se situe réellement la vérité.

 Le point de vue du cardiologue Moussa Dassé Mariko

 Approché par nos soins pour en savoir davantage sur la composition de ces bouillons de cuisine et ses méfaits, Dr. Moussa Dassé Mariko, cardiologue à  Hamdallaye,  nous expliquera qu’il y a trois grandes variétés de composition de ces bouillons de cuisine : les bouillons à base de protéine animale, les bouillons à base de végétaux  et des bouillons mixtes. Ces bouillons carrés présentés comme faits de légumes ou d’animaux, sont en réalité issus d’un processus industriel recherché et ils contiennent de nombreux ingrédients, parfois aberrants, comme une énorme quantité de sel ou de glutamate  monosodique (additif alimentaire exhausteur de goût, composé de féculent et de sucre, favorisant l’obésité). D’ailleurs, la plupart de ces petits cubes contiennent plus de quinze ingrédients différents, et pas des plus sains : arômes artificiels, produit synthétique, additifs alimentaires, etc.

 En ce qui concerne les bouillons solides cristallisés, Dr  Moussa Mariko ajoutera qu’ils sont généralement  constitués, de sel ou de glutamate associés à des épices d’origines diverses. Concernant les méfaits sur la santé, Dr. Mariko affirme que, biologiquement, le sel fait toujours un appel  d’eau se traduisant  par une élévation de la tension artérielle et pouvant occasionner  des complications de maladie cardiaque,  telles des insuffisances cardiaques avec de forts taux d’incapacité et de décès. «Personnellement, j’ai une préférence pour les sauces à base de produits naturels disponibles sur le marché. Une sauce dont la cuisson n’est pas trop portée. En un mot, une sauce cuite à point» nous a confié le cardiologue.

 Des cubes utilisés pour castrer des animaux

 Ousmane Sow, un éleveur rencontré au foirail (Graal) de Lafiabougou, affirme qu’il utilise souvent ces cubes pour castrer les bœufs et les moutons et c’est en tout cas une pratique répandue dans les milieux de l’élevage. La castration des bœufs à l’aide de ces cubes se pratique  dans les pays tel : Bénin,  Mali, Sénégal. L’effet étant, dit-on, quasi immédiat. Si la rapidité de ce « traitement » peut être remise en cause, il est pourtant admis que ces cubes favorisent la stérilité des animaux. Pourquoi en serait-il différent pour les humains ? Là, gît toute la pertinence du débat.

 Il est difficile de connaître la quantité de sel de chaque cube, car cette information n’apparaît ni sur les emballages ni sur les compositions de ces produits (aberrant dans une société où le sel est quasiment prohibé et où les industries sont sensées respecter une certaine transparence). Pourtant, sur des fiches recettes destinées aux professionnels, des curieux ont pu trouver pour plusieurs marques « 67,8 g de sel pour 100 g de cube », soit 5,4 g de sel pour 8 g de cubes (équivalent des 2 cubes quotidiens). Or, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) conseille fortement de ne pas dépasser les 5 g de sel par jour, l’excès de sel étant le principal facteur des maladies cardio-vasculaires, d’hypertension, d’AVC (accidents vasculaires cérébraux) et même de certains cancers.

 Belle à mourir : le cube Maggi utilisé comme suppositoire pour arrondir le postérieur des femmes

 Une mode qui peut se révéler dangereuse pour la santé. De nombreuses femmes ont développé des infections, notamment à cause des épices contenues dans le cube Maggi. Les moins chanceuses ont succombé.

 En RDC, des femmes utilisent le concentré d’aromates comme suppositoire pour arrondir leur postérieur. Certaines femmes de la République Démocratique du Congo se servent du cube Maggi par voie anale pour arrondir leur croupe, que les hommes préfèrent dodue. La pratique n’est pas sans risque pour la santé. Certaines introduisent en effet ce concentré d’aromates par voie anale pour avoir le postérieur généreux dont une majorité de Congolais raffolent. Elles l’utilisent dans sa forme brute comme suppositoire ou le liquéfient afin de l’introduire plus facilement par le biais d’une seringue.

 Devant la menace sanitaire, des campagnes de sensibilisation ont été menées. Les dangers sont de plus en plus clairs, surtout dans l’esprit des filles scolarisées. Mais la tentation subsiste chez les plus minces, même instruites. Elles savent que leur silhouette frêle n’est pas un gage de beauté et que, pire, elle peut les faire passer pour des séropositives.

 «Les bouillons contiennent tout ce qui est contre indiqué pour les maladies cardiovasculaires »

 Au Sénégal, comme l’a publié le site Senenews le 14 juillet 2013, Dr Aliou Ba affirme que «les bouillons commercialisés au Sénégal contiennent tout ce qui est contre indiqué pour les maladies cardiovasculaires». Cette déclaration contredit celle du directeur du Commerce intérieur du Sénégal, Ousmane Mbaye, qui dans un entretien accordé à un journal, affirmait  que «les bouillons commercialisés au Sénégal ne présentaient aucun danger ». «Faux », rétorque Dr Aliou Ba qui enfonce le clou en arguant que «ces bouillons alimentaires sont fabriqués dans les pays comme le Maroc et la Tunisie, mais ils ne sont pas commercialisés chez eux ».

 Selon le spécialiste en santé, «le potassium bloque le cœur. Un produit qui a le glutamate de potassium ne peut pas être commercialisé. Ces bouillons sont en train de détruire la population parce qu’ils contiennent tout ce qui est contre indiqué pour les maladies cardiovasculaires».

 Mais comme dans les Caraïbes, en Afrique ou même dans le monde arabe, il est de coutume d'utiliser les bouillons de cube MAGGI. Super pratiques et assez bons, ces petits cubes aromatisent tout type de plat : du riz, des pâtes ou encore des préparations à base de crevettes. En gros, nul besoin d’être un chef hors pair en cuisine pour préparer des plats aux arômes savoureux, non, il suffit d’acheter au supermarché ces cubes magiques, et le tour est joué ! Mais le problème c'est que selon une étude menée en 2014, le Cube Maggi serait nocif pour la santé. Une forte consommation serait néfaste pour nous. En effet, selon l'étude en question, le Kub Or entraînerait :

 ·         Une faiblesse sexuelle chez l’homme,

·         Des saignements vaginaux,

·         Des troubles uro-génitaux,

·         Des troubles cardiaques,

·         L’hypo ou hypertension,

·         La gastrite,

·         Des troubles du comportement chez l’enfant,

·         Le gonflement de la prostate,

·         Les maladies de Parkinson, d’Alzheimer…

 Oui, le Kub'Or Magi est dangereux, en cause, la présence du Glutamate mono sodique ou GMS (E 621). Appelé aussi «potentialisateur de saveur», il s’agit d’une poudre blanche ayant l’apparence du sucre et avec la particularité de renforcer le goût des ingrédients auxquels il est mélangé. Il s’avère aujourd’hui, l’un des produits les plus contestés au même titre que la nicotine.

 Pour les chercheurs, auteurs de l'étude, le glutamate monosodique est le sel sodium de l’acide glutamique (l’un des 20 acides aminés naturels non essentiels qui composent les protéines). Cela explique le nom de «glutamate de monosodium». Le glutamate est fabriqué en fermentant un féculent et un sucre (comme la canne à sucre, la mélasse). L’acide glutamique fût isolé en premier lieu à partir du gluten (blé) et fût découvert comme l’essence des goûts délicieux des bonnes soupes préparées au Japon. Il s’agit d’une substance chimique présente à l’état naturel), «protéines hydrolysés» et «épices» dans une étiquette de produit alimentaire. L’usage du glutamate monosodique est parfois caché dans les étiquettes alimentaires sous différents noms comme «assaisonnements naturels»…».

 Ces conclusions ont été permises grâce aux tests effectués sur des souris. Pourquoi prendre autant de précautions, sans mentionner la quantité de sel ? Une seule réponse possible, les quantités de sel des produits Maggi, au moins les bouillons déshydratés- sont nocifs à très fortes doses, 67.8g de sel pour 100g de Kub Or. D’après Maggi, une portion de Kub Or fait 4g, mais ils conseillent bien souvent d’en utiliser deux, soit 8g.8g de Kub Or vous apporteront 5.4g de sel. Pour mémoire, la très sérieuse Organisation Mondiale de la Santé conseille de ne PAS dépasser les 5g de sel par jour.

 Le bouillon de volaille contient quant à lui 53g de sel pour 100g de produits. Sachant que les portions  sont de 10g, il y aura donc 5.3g par cube !  Soit, une très forte quantité de sel dans le corps. Pour ceux qui en douteraient, l’excès de sel est considéré d’après l’OMS comme l’un des principaux facteurs de risques des maladies « non transmissibles », comme les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), certains cancers (estomac) et même l’ostéoporose seraient favorisé par un excès de sel. 

 Autre problème, dans le bouillon de cube, il y a la présence de de l’huile de palme et des allergènes majeurs : blé, du soja, du lait, des œufs, de la moutarde, du gluten. Rajoutons à cela l'huile de palme, caché par le doux nom d'huile végétale. Parmi vous, certains se demanderont pourquoi le KUB'Or est encore en vente s'il est si dangereux pour notre santé ? La réponse est simple, il existe dans le monde de la finance, du commerce, des LOBBYS ou groupes de pression qui, useraient de leur influence pour permettre la commercialisation du produit dans les rayons des grandes surfaces. 

 Nestlé a de nouveaux problèmes avec ses nouilles en Inde. Des inspecteurs des denrées alimentaires de l'État d'Uttar Pradesh ont déposé une plainte contre Nestlé, lui reprochant ses méthodes de production.

Les problèmes alimentaires restent récurrents partout. En guinée, parmi les additifs alimentaires les plus prisés, se trouve le Bouillon-Cube communément appelé ‘’ Cube Maggi’’. Depuis quelques années, certains se méfient de cet additif qui serait, selon les spécialistes en médecine, à la base de plusieurs maladies. Aujourd’hui, nombreux sont des citoyens qui souhaitent en savoir plus sur ces cubes. Lisez !

 Il ne se passe un jour, sans que le panier de la ménagère ne s’intéresse aux petits cubes de tout genre. Pour dit-on, donner du bon gout et de la saveur à la sauce. En d’autres termes, de la succulence aux repas et différents mets de la famille. Cependant, nombreux citoyens se demandent toujours quelle est la nature véritable de ces additifs alimentaires. De quoi sont-ils faits ? Et quelles sont leurs risques sur l’organisme humain ? Ce sont là, entre autres questions que les consommateurs et populations guinéennes se posent après chaque repas. Or ces bouillons-cubes sont des substances chimiques dont le principe actif est généralement le Mono Sodium Glutamate, un sel associé à quelques adjuvants dont la composition varie en fonction du fabricant. Malgré tout, des citoyens estiment que ces adjuvants sont de nature douteuse. ‘’ On ignore toujours leur composition ‘’ soulignent – ils avec insistance.

Adja Cube, Jumbo Cube, Cube Maggi, Ajinomoto, Jumbo Crevette, Calnort, etc. Ces cubes et leurs dérivés foisonnent à grande échelle dans les marchés. Avec tous les risques possibles. Dans les centres hospitaliers du pays, des médecins spécialistes indiquent des troubles gastriques et neurologiques liés à la consommation de ces cubes.

Si certains ménagères en raffolent, d’autres par contre restent méfiantes et surtout rattachées à la tradition. Cette dernière catégorie de personnes averties, préfère le ‘’Soumbara’’ ou le ‘’ Kendadi’’, des extraits naturels à risque zéro. Avec ce constat, la forte implication de la Chimie dans l’alimentation peut entrainer un véritable problème de santé publique. Comme quoi, la santé rime aussi avec l’alimentation.

Nestlé a souligné que ses produits étaient sûrs et que les standards des tests des autorités indiennes étaient plutôt la cause du problème.

 Nestlé a de nouveau des problèmes avec ses nouilles instantanées Maggi en Inde, selon un article du "Wall Street Journal" (WSJ) publié vendredi. Des inspecteurs des denrées alimentaires de l'Etat d'Uttar Pradesh ont déposé une plainte contre le numéro un mondial de l'alimentaire, lui reprochant ses méthodes de production. Des échantillons de nouilles auraient relevé un niveau trop élevé de cendres, a rapporté le quotidien américain.

 Le mastodonte veveysan a pour sa part souligné que "les nouilles Maggi ont toujours été propres à la consommation" et sont "à 100% sûres", selon une réaction envoyée à AWP. Le groupe a précisé ne pas avoir reçu d'information à ce sujet de la part des autorités indiennes.

Nestlé estime que les autorités locales ont utilisé les tests pour les macaronis "qui ne s'appliquent pas aux nouilles instantanées", ce qui aurait conduit à des résultats erronés. Le géant veveysan se dit cependant prêt à coopérer avec les autorités pour résoudre ce problème, tout en voulant "se défendre vigoureusement contre toute action juridique".

 L'année dernière, le scandale du plomb dans les nouilles Maggi en Inde avait occasionné de lourdes pertes à Nestlé. En février, la direction avait chiffré l'impact négatif à 15-20 points de base sur les résultats du groupe, dont le bénéfice a chuté de 37% à 9,1 mrd CHF en 2015. L'entreprise vaudoise avait remporté le procès l'ayant opposé aux autorités indiennes de la sécurité alimentaire (Food Safety and Standards Nestlé a de nouveaux problèmes avec ses nouilles en Inde. Les autorités indiennes ont, après le scandale, exigé que les nouilles instantanées soient testées selon le même protocole que les nouilles prêtes à l'emploi. Nestlé et d'autres entreprises du secteur de l'alimentation ont critiqué cette demande, car elle conduirait à des résultats non probants, vu qu'il s'agissait de produits différents.

 Atelier sur les dangers des «Arômes Cube Maggi» : Les rapports qui dérangent les États africains complices des industries alimentaires.

 Si les ateliers sur les dangers des «Arômes Cube Maggi» sont toujours salués comme bonne de bonnes initiatives, mais l’on se déchante toujours vite. Les rapports qu’ils produisent ne sont jamais rendu publics car, la pression exercée par les industries alimentaires est passée par là. La complicité des États aussi, exemple de l’interdiction des whiskeys en sachet au Cameroun. 

 Il ressort de la synthèse des rapports que  l’élément chimique à la base de la plupart des additifs alimentaires dont les exhausteurs de goût, s’appelle le Glutamate mono sodique  ou GMS (E 621).

 Le Glutamate monosodique en question

 Voici la définition  des experts par rapport au produit :

 Chimiquement parlant, le glutamate monosodique est le sel sodium de l’acide glutamique (l’un des 20 acides aminés naturels non essentiels qui composent les protéines). Cela explique le nom de «glutamate de monosodium». Appelé aussi «potentialisateur de saveur», il s’agit d’une poudre blanche (composée de petits cristaux), ayant l’apparence du sucre et avec la particularité de renforcer le goût des ingrédients auxquels il est mélangé, qui se dissout rapidement dans l’eau ou la salive. Une fois dissoute, cette substance se sépare en sodium et en glutamate. Il s’avère aujourd’hui, l’un des produits les plus contestés au même titre que la nicotine.

 Le glutamate est fabriqué en fermentant un féculent et un sucre (comme la canne à sucre, la mélasse). L’acide glutamique fût isolé en premier lieu à partir du gluten (blé) et fût découvert comme l’essence des goûts délicieux des bonnes soupes préparées au Japon. Il s’agit d’une substance chimique présente à l’état naturel), «protéines hydrolysés» et «épices» dans une étiquette de produit alimentaire. L’usage du glutamate monosodique est parfois caché dans les étiquettes alimentaires sous différents noms comme «assaisonnements naturels»…».

 Des risques très élevés

 Il est ressorti des différentes communications lors de l’atelier que le Glutamate mono sodique (GMS) est abusivement utilisé dans les additifs alimentaires en Afrique et sans le moindre contrôle. Ce, aussi bien dans les produits d’importation que de fabrication locale. Les participants ont déploré la timidité, voire l’absence de contrôles à ce niveau. Déjà même à faible dose, le produit n’est pas sans  danger à long terme. Selon des témoignages, les chercheurs l’utilisent dans leurs labos en vue de rendre les souris obèses dans le cadre strict de leurs travaux sur le diabète. En clair, ils rendent les souris obèses en leur inculquant le Glutamate afin d’observer l’effet de l’insuline. Ces rongeurs sont appelés « RATS TRAITÉS AU MSG».

 L’on comprend dès lors pourquoi en Afrique Centrale en l’occurrence, des femmes l’utilisent par voie anale, non sans danger, pour rendre leurs fesses plus rondes et plus rebondies (lire encadré : Le cube Maggi, pour des fesses rondes et sexy). D’autres témoignages émanant de vétérinaires révèlent qu’à forte dose, le Glutamate mono sodique est utilisé dans les milieux paysans pour castrer les bœufs de labours.  L’effet, dit-on, est immédiat ! 

 Chez l’être humain et selon la sensibilité des individus, les maux peuvent varier  d’une personne à une autre. Il faut dire, en tout état de cause et au regard de l’ampleur du danger, il est depuis suggéré aux plus hautes autorités des pays africains, la moralisation, voire l’interdiction pure et simple de ce produit dans les additifs alimentaires abusivement appelés «cubes » et/ou « arômes-Maggi ». Ces produits restent avant tout des marques déposées ayant donné  leur nom à tous les autres  exhausteurs de goût.

 La réaction des fabricants africains

 Il ressort des confidences, que les industries agro-alimentaires et celles évoluant dans les additifs alimentaires en l’occurrence, s’opposent systématiquement à la publication de tout rapport négatif. Arguant, dans un premier temps n’avoir pas été impliquées dans les travaux et mettant ensuite en garde contre le chômage d’une éventuelle réticence qu’auraient éventuellement les consommateurs pour leurs produits.

 Le seul de leur argument ayant véritablement prévalu est que le Glutamate mono sodique dont il est question est bien et bel autorisé dans toutes les industries agro-alimentaires du monde, y compris en France, aux Etats-Unis… En somme, aucun pays n’a encore interdit cette substance qui, plus est, s’avère naturelle. Mais on fait soigneusement abstraction du fait que le Glutamate est en effet  autorisé en France  comme aux Etats-Unis, mais sous conditions avec des dosages bien réglementés et contrôlés. Il existe ici des quantités maximales et minimales autorisées selon les types d’aliments. Ce qui n’est pas le cas en Afrique.  À cause du tollé soulevé contre le glutamate aux Etats-Unis, révèle une source, certains restaurants asiatiques furent contraints d’afficher la note «NO MSG HERE»!! » (Pas de Glutamate ici !).

 Comme pour dire que l’argument des fabricants africains ne tient qu’à un fil et que la pression exercée par les agro-alimentaires reste partout la même à travers le monde. En Afrique, les rapports dorment toujours dans les tiroirs des administrations des État que nul n’entend épousseter.

 Cube Maggi(que) ?

 Certaines introduisent en effet ce concentré d’aromates par voie anale pour avoir le postérieur généreux dont une majorité de Congolais raffolent. Elles l’utilisent dans sa forme brute comme suppositoire ou le liquéfient afin de l’introduire plus facilement par le biais d’une seringue. « Les femmes se disent que comme le cube Maggi est plein d’élément nutritifs, si on le place à cet endroit, seules les fesses prendront de la masse », résume Kerwin Mayizo, chroniqueur radio sur RFI et France Inter.

 Le spécialiste musical souligne que de grands artistes du pays demandent à leurs danseuses d’utiliser le « cube ». Il se remémore des scènes qu’il a vues, des informations qu’on lui a fournies et dresse un emploi du temps type des filles : « Elles restent dans une villa où, le matin, un chorégraphe les fait danser. Vers 10h, elles voient leur conseiller en esthétique qui leur donne des lotions et des produits décapants. Après, on s’arrange pour qu’elles fassent au moins trois repas copieux et très gras. Le soir, le médecin du coin vient avec du Durabolin. Comme au final sur dix filles on n’en garde que cinq, certaines demandent à ce qu’on leur amène du cube Maggi pour mettre toutes les chances de leur côté ».

 En conclusion, on pourrait dire que seule la ménagère peut prendre la décision de continuer à consommer ou à ne pas utiliser ces produits Maggi(ques), en attendant que les États africains se décident enfin à vouloir protéger leurs citoyens.

 Et c’est que j’en tends faire, ‘‘MOI PRÉSIDENT’’.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :