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MESSAGE DE FIN D’ANNÉE 2021 DU PRÉSIDENT DU MOREP AU PEUPLE CAMEROUNAIS
MESSAGE DE FIN D’ANNÉE 2021 DU PRÉSIDENT DU MOREP AU PEUPLE CAMEROUNAIS
MESSAGE DE FIN D’ANNÉE 2021 DU PRÉSIDENT DU MOREP AU PEUPLE CAMEROUNAIS
MESSAGE DE FIN D’ANNÉE 2021 DU PRÉSIDENT DU MOREP AU PEUPLE CAMEROUNAIS

Cher compatriotes ;

L’année 2021 a été une année de tous les dangers à cause de l’aggravation du climat social exacerbée. En cette fin d’année 2021, nous assistons à la montée en puissance fulgurante de l’extrémisme violent et à ses conséquences destructrices, qui font obstacle à la paix et au développement de notre pays, sans oublier le repli identitaire aussi bien dans une forte tendance tribaliste, et les relents communautaristes qui amèneront notre cher et beau pays directement dans une confédération, prélude de son éclatement. Face à cela, je vais au cours de ces vœux que j’envoie au peuple camerounais, en mon nom et au nom des militants et sympathisant du Mouvement Républicains (MOREP), tenter d’identifier l’origine du phénomène, et en proposer des solutions.

A. LES CAUSES DE L’EXTRÉMISME VIOLENT

I. Danger intérieur

L’extrémisme violent provient du tribalisme, du repli identitaire et du communautarisme aux relents de l’esprit de création d’une confédération au Cameroun.

a. le tribalisme

Le tribalisme en soi est l’affirmation du groupe identitaire au rang de catégorie centrale de la politique, cela au détriment d’autres valeurs universalistes. La dictature raciale et ethnique consubstantielle au fascisme est spécifique au nazisme car, le fascisme et le tribalisme sont tous tributaires de l’apologie de l’appartenance au même « sang » et de l’érection de ce principe comme critère d’exclusion et d’élimination d’autres groupes accusés, maintes fois à tort, d’allochtones.

La violence et la terreur politiques sont le point nodal sur lequel s’articule le chaos politique qui les caractérise. La violence politique, qui a souvent accompagné la guerre tribale, est révélatrice d’un double échec : l’échec de la construction de l’État-Nation et l’échec de la construction d’une conscience citoyenne de type universaliste.

En résumé on se retrouve dans la situation suivante:

  • La crise identitaire dans notre pays,
  • L’échec de l’État-Nation,
  • Les difficultés d’implantation d’un type de conscience universelle,
  • L‘exacerbation des particularismes et le repli identitaire,
  • Les fondamentalismes ethno-confessionnels comme idéologies dominantes et de justification des politiques d’exclusion,
  • Enfin, la conjugaison en situation de crises de ces facteurs comme terreau d’un conservatisme politique local de masse et militant.

Dans un premier temps, le tribalisme s’est référé à la conscience de soi du groupe tribal, au sentiment d'appartenance et d'identité sociale et culturelle. Le tribalisme exprime une réalité complexe, à la fois culturelle, idéologique et politique. La tribu n'est plus, à la limite, qu'un signifié du passé précolonial et des formes sociales élémentaires. Mais les situations coloniale et néocoloniale ont donné naissance à de nouveaux tribalismes qui ne se réduisent pas à la simple mise à jour des tribalismes antérieurs.

Faute de principes adéquats, de régulation de leurs particularismes et de leurs différences, la logique d’exclusion, qui est le fondement de l’idéologie de l’ethnie, fait échouer toute tentative des politiciens qu’ont révélé le colonisateur après les indépendances, pour greffer sur l’État multiethnique qu’ils héritent, les principes de l’ordre républicain. L’ethnie est un état fragile qui reste en permanence exposé à l’explosion des violences des pluralismes qui s’adaptent mal. Mais aujourd’hui lorsqu’on regarde le monde, on constate que la violence identitaire ou les guerres ethniques nées à partir du tribalisme ont des causes multiples mais dont la principale demeure : l’instrumentalisation des ethnies et tribus par les politiques dans ce continent. Les conflits intra et inter communautaires ont pour cause le tribalisme qui lui-même pourrait s’expliquer par :

  • La manipulation de la jeunesse par les politiques,
  • Le manque d’éducation et l’ignorance d’une bonne frange des populations,
  • La pauvreté,
  • La mauvaise gouvernance et l’échec des politiques qui, devant l’impuissance politique, veulent trouver des réponses dans leur ethnie, leur tribu,
  • Le sentiment de supériorité d’une ethnie sur une autre,
  • Le non-respect des droits humains,
  • L’intolérance,
  • La peur de la différence,
  • La soif du pouvoir avec des désirs de conquête et de conservation du pouvoir,
  • Le manque de démocratie à la base,
  • Les sentiments d’injustice.

Devant toutes ces causes énumérées, le tribalisme apparaît aujourd’hui comme l’arme du politique camerounais, ce qu’il convient d’appeler «l’impuissance des politiques». Le tribalisme est érigé comme une arme au service des leaders politiques, incapables d’asseoir les principes démocratiques. Ils deviennent ainsi des dictateurs capables de sacrifier leur peuple pour leurs propres intérêts. À l’approche des échéances électorales, le politique camerounais se réconcilie souvent avec sa base constituée essentiellement d’hommes, de femmes appartenant à son ethnie.

Au Cameroun, lorsqu’un politicien conteste le verdict des urnes, il se réfugie dans la tribu et l’ethnie. Et lorsqu’il sollicite les suffrages de son peuple, il corrompt les membres de l’ethnie dont il est originaire. Il s’entoure alors de courtisans choisis non pas pour leur compétence mais d’abord pour leur appartenance ethnique. Dans le discours politique, ils n’hésitent pas à appeler à une haine tribale et à une dévalorisation des membres d’une autre ethnie. D’où le fait que le tribalisme apparaisse aussi comme une négation d’autrui.

Ce à quoi on assiste aujourd’hui au Cameroun, et qui était parfaitement prévisible avec les appels à la haine ethnique initiée avec plus de virulence depuis que certains soi-disant penseurs se sont mêlés dans la politique, exacerbant par leurs déclarations et leurs actes le délabrement de l’école de la République. Notre société se morcelle en communautés d’appartenance, religieuses, ethniques, sexuelles, politiques, sur lesquelles jouent les politiques avides de clientélisme.

On a vu certain réclamer en mondovision, les concours pour changer de tribus. L’échec de l’intégration se traduit par son antonyme, la désintégration, qui entraîne le délitement de l’ensemble de la société. Lorsqu’on parcourt les réseaux sociaux, on ne peut que constater la mobilisation des haines qui font le marché des hommes et femmes politiques dont le maintien à la scène nationale dépend de l’aliénation de la communauté de base à laquelle ils feignent appartenir.

Selon Ruben Um Nyobé, on ne peut pas prétendre vouloir gouverner une nation ou même lutter pour la libération de son peuple en étant un chantre du tribalisme. Le tribalisme est un vice qui est nocif pour la cohésion sociale et une paix sociétale durable. Ça me fait rire quand certains tribalistes se prennent pour des activistes politiques. Le secrétaire général de l’UPC identifie dans le tribalisme un terrain fertile, un fonds de commerce des oppositions, largement vérifié dans l’éclosion des mouvements de démocratisation des années 90, et un danger pour la construction des nations africaines.

La résurgence des tensions interethniques à fondements politiques ou économiques s’alimente du tribalisme, des clientèles ethno-régionales dans tous les grands conflits et génocides africains contemporains. Quand le phénomène ethnique n’est pas à la base des conflits de partage de ressources économiques et de pouvoir, il fournit du moins un outil d’instrumentalisation relativement aisée, offrant de mobiliser et manipuler des factions à des fins  de crapuleries politiques. Il serait difficile de contester l’acuité du Mpodol sur ce point névralgique du pouvoir africain.

b. le repli identitaire

Deux facteurs facilitent la résurgence et l’expansion du tribalisme au Cameroun. Il s’agit de la décomposition de l’État postcolonial, et du repli identitaire devant une mondialisation qui fragmente la Nation. Le même système de discrimination s’applique sur le plan ethnolinguistique. Le repli identitaire fait le reste. Le tribalisme élargit sa base sociale, en s’appuyant sur l’agitation politique et les échecs économiques et sociaux de l’État-Nation en déconfiture.

Il devient un phénomène de masse grâce à des mécanismes de propagande propres aux pratiques populistes. Pour se maintenir au pouvoir ou pour le conquérir, des élites, acquises à ces idées, conçoivent des plans de purification ethnique, dont l’objectif vise l’extermination physique de minorités ou de groupes rivaux. Comme un véritable cancer, le tribalisme ronge le Cameroun. La tragédie de l’envahissement de l’espace politico-médiatique par le repli ethno-tribal est une théorie de la dégénérescence. La violence politique qui accompagne le type de chaos issu du tribalisme politique est fondamentalement dégénérative au Cameroun. Ce repli ethno-tribal engendre une idéologie répressive et d’exclusion et obéit à une rationalité instrumentale.

c. le communautarisme

Nous constatons que certains soi-disant opposants, pensant déstabiliser l’exécutif actuel de façon permanente alors que nous avons passé le cap de la présidentielle, exercent leur bravoure sur la cause sécessionniste, laissant croire que tous les natifs du Sud-ouest et du Nord-ouest sont pour la partition du Cameroun. Ce qui se révèle être complètement faux. Des médias d’initiative privée qui soutiennent la thèse sécessionniste,  relaient au quotidien, à la minute près, les actions d’éclats des sécessionnistes. Cette presse camerounaise a d’autres vertus qui ont pour nom le populisme, le mercantilisme, le clivage tribal, l’anti systémisme quand ce n’est pas simplement l’incompétence.

La phase sécessionniste, de la crise qui secoue la partie occidentale du Cameroun, peine à nous révéler avec exactitude lequel de ces mérites derniers, guide le comportement éditorial des médias privés camerounais. Cette presse choisit de saluer, répercuter, faire parler et témoigner de ceux qui veulent décapiter le Cameroun au nom d’une langue étrangère, à l’Afrique, étrangère au Cameroun.

La guerre fait rage sur les réseaux sociaux entre les soutiens de la sécession et les patriotes, partisans courageux et avisés d’une République unie et indivisible. Ces soutiens de la sécession vendent gracieusement l’idée d’une cause entendue où les bourreaux sont auréolés du titre de victimes. Pendant que les victimes sont condamnées à se terrer sous la terreur, bâillonnées par l’omerta d’une médiatisation complice et partisane.

Ces antipatriotes tentent par tous les moyens à vouer au silence les patriotes qui, dans leur spécificité culturelle et historique, ne demandent qu’à vivre dans un pays prospère et respectueux de ses identités particulières. En embrayant sur le sentiment généralement sympathique à la crise sociale qui a précédé les velléités sécessionnistes, ils veulent légitimer la pensée séparatiste. Ils sont même parvenus à banaliser ce terrorisme en le mettant sur la vitrine de l’aigreur populaire, au service de la contestation somme toute légitime contre un gouvernement qui fait l’unanimité quant-à ses anachronismes et autres déficits d’intelligence sociale, politique et économique.

Comment parviennent-ils à ignorer les dénonciations d’intimidations, de terreur et d’instrumentation portées contre les militants sécessionnistes ? Comment font-ils pour ne pas rendre compte des menaces de mort et autres incantations du genre qui déferlent contre ceux qui n’observeraient pas les mots d’ordre de tous ordres contre « La République ». Comment les médias camerounais, les journalistes de la presse privée font-ils pour dissuader leur conscience de rendre compte des joutes enflammées, en nombre au moins égal, qui opposent pro et anti sécessionnistes ?

Comment font-ils pour ne pas voir, entendre, écouter, pour être insensible à cette belle preuve de citoyenneté, de patriotisme, de civilité, de bon sens et de pacifisme que l’on dénote chez ces Camerounais d’expression anglaise. Ces hommes et femmes qui, à visage découvert et sur le théâtre de la barbarie terroriste qui incendie, assassine, manipule, endoctrine ; ces citoyens modèles qui disent leur amour et leur appartenance au Cameroun.

L’on s’interrogeait déjà sur le caractère mentalement normal et sain d’un individu qui soutient, contre sa propre patrie, son démantèlement. Il faut désormais se demander quel peut être le prix d’une telle compromission et comment la sanctionner. Il y a certes la mobilisation, une certaine organisation populaire qui a jusqu’ici fait défaut aux militants et activistes anti-sécessionnistes. Il y a certes une certaine peur des représailles. Encore que l’expression que nous avons eu, sur un certain nombre de contacts, dit une détermination qui ne peut pas laisser la moindre place à de la peur.

Les auteurs de ces actions sont d'ores et déjà identifiés et sont priés d'arrêter et d'observer une attitude citoyenne qui libère les Forces de Défense de toute obstruction de manière à ce qu'elles ne s'occupent que de leurs missions régaliennes. Cela devient une urgence. Enfin, nos Forces de Défense et de Sécurité mènent un combat victorieux dans une parfaite synergie sur tous les théâtres opérationnels, et ce succès sera d'autant plus éclatant que la population adhère au concept de Défense populaire. Quant aux activistes qui, de façon vraie ou fausse, manifestent leur dévotion pour la cause du Cameroun, mais qui s’emmêle les pédales, je les inviter à avoir des stratégies concertées, chacun dans son domaine de compétence.

Ensuite, la stigmatisation d'une tribu ne paiera pas, fût-ce celle au pouvoir. Les membres de cette tribu ne sauraient répondre en masse pour l’élite prédatrice qui gère le pays. Sachons que l’élite prédatrice qui saborde le Cameroun n’a pas de tribu. En d’autres termes, ils sont recrutés dans tous les villages, dans l’ensemble de l’étendu du territoire national. En stigmatisant une tribu prise comme un tout, on tombe très vite dans le délit de patronyme. Nous ne pouvons plus réduire notre combat à ces considérations ethniques. Le régime actuel est resté 36 ans au pouvoir grâce à l'instrumentalisation des ethnies. Le combat n'a pas besoin des considérations ethniques. Si nous voulons gagner, alors nous devons nous mettre au-dessus des ethnies.

Au finish, toutes ces manifestations cachent le combat pour la conquête du pouvoir, après Paul Biya. Les deux régions anglophones du pays estiment que leur temps est venu de diriger le Cameroun indépendant qui est resté longtemps entre les mains de la communauté francophone certes majoritaire. Les Bamiléké prétendent que c’est le tour d’un fils de l’Ouest de diriger le Cameroun. Le Grand Nord veut reprendre sa chose. Que dire du Grand Centre-Sud-Est qu'on peut appeler le Grand Sud qui en veut encore !

Nous constatons que certains soi-disant opposants, pensant déstabiliser l’exécutif actuel de façon permanente alors que nous avons passé le cap de la présidentielle, exercent leur bravoure sur la cause sécessionniste, laissant croire que tous les natifs du Sud-ouest et du Nord-ouest sont pour la partition du Cameroun. Ce qui se révèle être complètement faux. Des médias d’initiative privée qui soutiennent la thèse sécessionniste,  relaient au quotidien, à la minute près, les actions d’éclats des sécessionnistes. Cette presse camerounaise a d’autres vertus qui ont pour nom le populisme, le mercantilisme, le clivage tribal, l’anti systémisme quand ce n’est pas simplement l’incompétence.

B. LE DANGER QUI VIENT DE L’EXTÉRIEUR

La crise anglophone ne prend toujours pas fin. C’est une lapalissade. Mais au fait, elle en est où? Des petits malins ont pensé défier l’État. Ils veulent semer la terreur. Ils veulent éclater le berceau de nos ancêtres en mille morceaux, alors que la globalisation du monde prône plutôt l’intégration et la globalisation. Ils sont anachroniques. Ces terroristes prônent, et par la violence, l’inculture de la jeunesse camerounaise. Ce dont on parle à ce jour, c’est essentiellement de l’école. Tout porte à croire que la crise anglophone, c’est la crise de l’école. Comment se fait-il que le levier de tension soit presque uniquement l’école ? Or, ceux-là même qui prônent le boycott de l’école envoie leurs progénitures dans les écoles américaines, anglaises, sud-africaines, même à Dubaï.

Mais ce qui est surprenant, c’est l’attitude des pays, supposés amis vis-à-vis de notre pays, tels les États-Unis d’Amérique et ceux de l’Union européenne. Il est étonnant de constater qu’aucun de ces pays n’ait jamais FERMEMENT condamné les atrocités dont souffrent nos compatriotes habitants dans ces deux régions. Les enfants ne peuvent plus aller à l’école du fait des terroristes ambazoniens. Plutôt, ils mettent l’État du Cameroun au même pied d’égalité que des petits criminels responsables de crimes contre l’humanité.

Plus surprenant, les États-Unis d’Amérique qui ont connu une guerre de sécession, semblent vouloir balkaniser notre pays, comme cela s’est fait au Soudan et on en voit les résultats. L’Union Européenne suit aveuglement les USA, alors qu’elle à connu les tentatives violentes de sécession des corses en France, les tentatives violentes de sécession de l’ETA en Espagne, continuant aujourd’hui en Catalogne, la rébellion armée en Irlande du Nord par l’IRA, sans oublier les écossais, et autres. Nous voyons même l’UE menacé d’implosion, avec déjà le BREXIT des anglais, avec ce que ça va leur coûter.

N’oublions pas ses fameux ONG tels International Crisis Group (ICG), et autres, qui prétendent lutter pour les droits de l’homme, mais qui ne condamnent que du bout des lèvres, les atrocités commises par ces terroriste appelés ‘‘ambazoniens’’. Pire l’UE et les USA, abritent ces terroristes, les aident à collecter l’argent et leur livrent les armes au vu et au su de tous, ces terroristes qui se vantent librement de leurs méfaits malgré les diverses lois interdisant le soutien au terrorisme extérieur, et en vivant comme des princes dans ces pays qui leur donnent l’asile.

Au fait, les pays de l’UE et les USA ne sont-ils pas membres de l’ONU ? Qu’est-ce qui peut donc les pousser à une telle ingérence ? Jusqu’où nos partenaires peuvent aller pour assurer leurs intérêts, et quel est donc cet intérêt, si intérêt il y a, qu’ils n’ont pas aujourd’hui !

Le Mouvement Républicain (MOREP) envoie donc ce message aux USA, à l’UE et à ces ONG le mal que les camerounais ressentent au vu de ce comportement. Le MOREP leur fait aussi savoir que le Cameroun est un pays souverain, et que ceux qui soutiennent les terroristes dans notre pays sachent que, malgré leur puissance militaire et économique, LES CAMEROUNAIS SONT PRÊTS À MANGER LES HERBES, COMME AVAIT DIT LE PRÉSIDENT POUTINE, OU À MOURIR SOUS LES BOMBES, MÊME ATOMIQUES, POUR DÉFENDRE LE CAMEROUN. C’EST QUAND IL N’EXISTERA PLUS AUCUN CAMEROUNAIS, À PART LES TERRORISTES QU’ILS HÉBERGENT, QU’ILS POURRONT ENFIN S’EMPARER DU BERCEAU DE NOS ANCÊTRES, DE SON OR, DE SON PÉTROLE, DE TOUT SON SOUS-SOL, SURTOUT DE SON COLTAN, ET JOUIR AUSSI DE LA POSITION STRATÉGIQUE DANS LE GOLFE DE GUINÉE.

C. CONCLUSION

La guerre fait rage sur les réseaux sociaux entre les soutiens de la sécession et les patriotes, partisans courageux et avisés d’une République unie et indivisible. Ces soutiens de la sécession vendent gracieusement l’idée d’une cause entendue où les bourreaux sont auréolés du titre de victimes. Pendant que les victimes sont condamnées à se terrer sous la terreur, bâillonnées par l’omerta d’une médiatisation complice et partisane.

Ces antipatriotes tentent par tous les moyens à vouer au silence les patriotes qui, dans leur spécificité culturelle et historique, ne demandent qu’à vivre dans un pays prospère et respectueux de ses identités particulières. En embrayant sur le sentiment généralement sympathique à la crise sociale qui a précédé les velléités sécessionnistes, ils veulent légitimer la pensée séparatiste. Ils sont même parvenus à banaliser ce terrorisme en le mettant sur la vitrine de l’aigreur populaire, au service de la contestation somme toute légitime contre un gouvernement qui fait l’unanimité quant-à ses anachronismes et autres déficits d’intelligence sociale, politique et économique.

Ces ennemis de la nation parviennent à ignorer les dénonciations d’intimidations, de terreur et d’instrumentation portées contre les militants sécessionnistes ? Ils ignorent les menaces de mort et autres incantations du genre qui déferlent contre ceux qui n’observeraient pas les mots d’ordre contre « La République ». Ces médias camerounais, les journalistes de la presse privée ont réussi à dissuader leur conscience de rendre compte des joutes enflammées, en nombre au moins égal, qui opposent pro et anti sécessionnistes ? Ils ne voient pas, n’entendent pas, n’écoutent pas. Ils sont devenus insensible à cette belle preuve de citoyenneté, de patriotisme, de civilité, de bon sens et de pacifisme que l’on dénote chez ces Camerounais d’expression anglaise, ces hommes et femmes qui, à visage découvert et sur le théâtre de la barbarie terroriste qui incendie, assassine, manipule, endoctrine, ces citoyens modèles qui disent leur amour et leur appartenance au Cameroun.

Il est maintenant temps de mobiliser le Cameroun tout entier autour du virage liberticide du pays mais, mais cette mobilisation doit éviter la tribalisation dans l’effort, car à ce rythme, le Cameroun ne changera jamais et aucun leader ne réussira à mobiliser au-delà de son village.

Que ceux qui s’adonnent à la stigmatisation d'une tribu, fût-ce celle au pouvoir n’auront gain de cause. Les membres de cette tribu ne sauraient répondre en masse pour l’élite prédatrice qui gère le pays. Sachons que l’élite prédatrice qui saborde le Cameroun n’a pas de tribu. En d’autres termes, ils sont recrutés dans tous les villages, dans l’ensemble de l’étendu du territoire national. En stigmatisant une tribu prise comme un tout, on tombe très vite dans le délit de patronyme. Nous ne pouvons plus réduire notre combat à ces considérations ethniques. Le régime actuel est resté 39 ans au pouvoir grâce à l'instrumentalisation des ethnies. Le combat n'a pas besoin des considérations ethniques. Si nous voulons gagner, alors nous devons nous mettre au-dessus des ethnies.

Au finish, toutes ces manifestations cachent le combat pour la conquête du pouvoir, après Paul Biya. Les deux régions anglophones du pays estiment que leur temps est venu de diriger le Cameroun indépendant qui est resté longtemps entre les mains de la communauté francophone certes majoritaire. Les Bamiléké prétendent que c’est le tour d’un fils de l’Ouest de diriger le Cameroun. Le Grand Nord veut reprendre sa chose. Que dire du Grand Centre-Sud-Est qu'on peut appeler le Grand Sud qui en veut encore !

Dans tout ça, je cherche, je cherche, mais je ne vois aucun camerounais. Ils sont partis où. That’s a good question. Alors je vous dis, ne nous amenez pas la malchance, vous les anglo-bami-beti-fang-nordistes confondus et autres. Nous les camerounais, on vous attend de pied ferme. Vous ne détruirez jamais ce beau pays.

En cette fin d’année 2021, et début 2022, nous devons prendre l’engagement de recréer un nouveau Cameroun. Il nous faut une nouvelle philosophie. Il faut un nouveau profil du camerounais. Il faut de nouveaux visages dans tous les domaines de la vie au Cameroun. À défaut de bannir les caciques, il faut une mesure pour juger de leur niveau de péremption tant sur le plan politique que sur le plan administratif. Chaque citoyen doit jouer sa partition où qu'il se trouve. Si jamais on sait ce que chacun doit faire à son niveau pour le Cameroun.

Le MOREP réitère à tous les camerounais désireux d’un changement vers la bonne gouvernance, la justice sociale, la liberté d’expression, le développement et la santé pour tous, son appel pour inonder de messages tous les partis politiques considérés patriotiques des courriels exigeant d’eux, l’ouverture immédiate d’une plateforme de l’opposition et la société civile pour la mutualisation des efforts dans le combat pour un Cameroun nouveau.

En cette fin d’année 2021, et début 2022, nous devons prendre l’engagement de recréer un nouveau Cameroun. Il nous faut une nouvelle philosophie. Il faut un nouveau profil du camerounais. Il faut de nouveaux visages dans tous les domaines de la vie au Cameroun. À défaut de bannir les caciques, il faut une mesure pour juger de leur niveau de péremption tant sur le plan politique que sur le plan administratif. Chaque citoyen doit jouer sa partition où qu'il se trouve. Si jamais on sait ce que chacun doit faire à son niveau pour le Cameroun.

Il est temps de mobiliser le Cameroun tout entier contre le virage liberticide du pays mais. Mais cette mobilisation doit éviter la tribalisation dans l’effort, car à ce rythme, le Cameroun ne changera jamais et aucun leader ne réussira à mobiliser au-delà de son village.

Que la paix revienne dans notre pays

Bonne et heureuse année 2020 à toutes et à tous

Vive le vivre ensemble

Vive le Cameroun

Fabien Assigana

Président national

Mouvement Républicain (MOREP)

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